Bouvard et Geluck : déceptions
Deux livres. Deux déceptions.
Je suis un grand fan du Chat et j'ai acheté sans hésiter "Geluck se lâche". Où est passée la verve percutante du Chat? Cet humour au vitriol dont je me délecte depuis des années?
L'auteur s'ecoute pompeusement écrire dans une sorte d'autosuffisance verbeuse, peu de dessins sont vraiment drôles au creux d'un verbiage affligeant. Aurait-il pris la grosse tête?
Transition facile, la grosse tête, avec Philippe Bouvard que j'aimais bien, lui aussi. J'ai eu la chance de feuilleter son livre "Je suis mort, et alors?" chez un ami. Ça m'a permis de faire une économie. Je peux recopier la critique que je viens de faire plus haut. Elle est transposable. Sauf les dessins bien sûr. Bouvard arrive à faire parfois sourire mais l'ensemble est ennuyeux.
Là encore on est dans l'autosuffisance.
Je suis sévère peut-être. Parce que qui aime bien châtie bien.