Me revoilou
Me revoilou. Et ça tient un peu du miracle. Je vais aller allumer un cierge à Notre Dame de Pépiole.
Me revoilou, enfin nous revoilou, Aline et moi, mais piétons. Mon beau cabriolet s'est transformé en épave dans le désert des Agriates le soir de Pâques. Miraculeusement nous sommes indemnes, voiture détruite en équilibre au dessus du ravin.
Heureusement nous étions un groupe d'amis et nous avons pu prendre place ainsi que nos bagages pour la suite du périple dans les autres voitures. J'ai connu la joie d'être transporté dans la voiture des gendarmes jusqu'au poste de gendarmerie de l'Ile Rousse, pour contrôle de mon alcoolémie à l'éthylomètre, j'étais positif au ballon (qui dit seulement s'il y a ou non de l'alcool dans l'air expiré). Mais heureusement je n'avais que 0,11g/l d'alcool dans l'air expiré, soit une alcoolémie de 0,22g/l. C'est à 0,50 que les ennuis auraient commencé.
Certes le soir de Pâques tout le groupe était un peu perturbé par mon accident, mais nous avons relativisé. Ce ne fut finalement que de la tôle froissée. Bien pire nous avons frôlé.
Je vais trier les photos de ce beau voyage : les sites mégalithiques du sud, le catenacciu de Sartène le vendredi saint au soir, les montagnes enneigées et les forêts de la route qui va d'Ajaccio à Bastia, l'église romane polychrome à couper le souffle de San Michele di Murato, Girolata, Porto et Piana... Et j'en ferai un album photo sur ce blog. Donnez-moi quelques jours.
Je connaissais bien la Corse par la côte, j'ai navigué souvent depuis 1985 (avant je naviguais en Manche et Atlantique) autour de cette île dont je connais tous les rochers par leur prénom, sauf entre Bastia et Porto-Vecchio. Pour deux raisons : je n'y suis jamais allé et il n'y a pas de rochers. Depuis longtemps j'avais envie de la visiter par l'intérieur. La Corse vaut le sacrifice de ma voiture.