Oldgaffer le retour
J'ai hésité. Après vous avoir lâchement abandonnés le temps de mes vacances, quel titre mettre? Oldgaffer le retour de la vengeance N° 3? Si nous avions eu un vendredi 13 pourquoi pas ! mais c'était un vendredi 14. Je vous épargnerai la description du feu d'artifice d'hier (à bord d'Argante, juste revenu de croisière, j'étais aux premières loges, à Bandol !). Je vous épargnerai mes commentaires de la coupe du monde de fout'bole, le parallèle entre Zidane et Jospin tous deux partis sur un coup de tête, je vous épargnerai aussi mes impressions sur Porquerolles ou les îles de Lérins, vu que j'en parle souvent ici. Encore que voir les moines de Saint Honorat travailler la vigne en rangs bien alignés et en chantant des chants grégoriens, ça vaut le déplacement et ça mériterait que je m'y étende, mais ma paresse estivale est encore trop pregnante.
Je suis tout bronzé, j'ai peut être perdu quelques grammes, je reprends le travail lundi, je vais mettre mon bateau en vente pour acheter plus grand et plus confortable, et je vais tâcher de trouver un peu d'inspiration pour vous dire des choses intéressantes prochainement.
En attendant, il parait que c'est la routine dans le monde, le Liban, la Palestine, la Corée, une dizaine d'enfants qui meurent tués par une roquette pendant que je sirote mon café, mais si je n'avais pas pris mon café auraient-ils survécu?
Enfin une envie folle de repartir pour de bon, loin et longtemps, mais dans ce monde de folie, où aller?
Il y a plus de vingt ans, des belges s'étaient posé la question. Après une étude soigneuse, ils ont décidé de partir élever des moutons dans une île australe tranquille. Ils étaient à peine arrivés aux Malouines que Margaret Tas-d'chair déclenchait sa guerre contre l'Argentine au même endroit.