Désinformation climatique par le Monde
Le Monde est un journal de désinformation. Le niveau des océans ne bouge pas et il n'y a toujours pas le moindre réfugié climatique à l'horizon.
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À propos du rapport de l’OMM sur l’état du climat en Afrique en 2019 |
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Communiqué de l'Association des Climato-Réalistes |
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Selon un rapport de l’OMM (Organisation météorologique mondiale) publié lundi 26 octobre, et relayé par le journal Le Monde, le réchauffement climatique en Afrique ferait « peser de graves menaces sur la santé, la sécurité alimentaire et le développement socio-économique de la région ». Le Monde fait notamment état d’une élévation du niveau de la mer de 5 mm par an, en particulier dans le sud-ouest de l’océan Indien (de Madagascar à L’île Maurice) qui « exacerbe les inondations sur les côtes ». Or, les niveaux marins relevés par les marégraphes de la région indiquent des niveaux de l’ordre de 2 mm par an comparables aux tendances des autres marégraphes de la planète. Le rapport indique aussi que « La saison cyclonique 2018-2019 a été la plus active jamais enregistrée dans le bassin du sud-ouest de l’océan Indien ». Ces événements locaux sont à mettre en perspective avec la légère baisse de l’activité cyclonique enregistrée au niveau mondial, depuis 40ans. Le Monde conclut son article par l’affirmation selon laquelle 60 % de tous les déplacements internes dans la région de l’Est et de la Corne de l’Afrique en 2019 étaient dus à des catastrophes provoquées par le climat. Comme l’explique l’association des climato-réalistes dans deux articles (ici et là), la notion de migration interne est trompeuse. Seule les migrations climatiques internationales auraient une signification ; or celles-ci sont inexistantes à ce jour. C’est en réalité la mal gouvernance qui est responsable de l’augmentation des déplacements internes. Jan Egeland, Secrétaire Général du NRC (Conseil Norvégien pour les Réfugiés) l’avait explicitement reconnu dès 2015 : « Les millions de vies dévastées par des catastrophes sont plus souvent la conséquence d’infrastructures défaillantes et de politiques inappropriées, que celle des forces de la nature … une inondation en elle-même n’est pas une catastrophe, mais elle le devient lorsque les personnes affectées n’y sont pas préparées et ne sont pas adéquatement protégées ». |
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