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20 juillet 2020

Non à la repentance en Algérie !

Heureusement des voix se font entendre ça et là pour dénoncer l'énormité qu'il y a a faire acte de repentance pour la conquête de l'Algérie en 1830. Lorsque Macron dans son indignité s'était engagé dans cette voie lors de la campagne électyorale pour les présidentielles, j'avais crié à l'imposture, et rappelé la lettre ouverte du Professeur Savelli à Bouteflika, j'avais écrit ici-même :

"L'acte de repentance en Algérie est insupportable. Il est une insulte grave à la France, à son armée, à son honneur. Parler de génocide ou de crime contre l'humanité pour l'action de la France en 1830 est monstrueux.

L'Algérie n'existait pas et n'avait même pas de nom. C'était un dominion turc où un peuple était réduit en esclavage. Certes Charles X n'y allait pas pour le libérer, il y allait pour sécuriser le sud de la Méditerranée occidentale contre les actes de piraterie et aussi, il faut le reconnaître, pour tenter de détourner l'attention des Français des problèmes intérieurs.

Mais les Français ont créé, fabriqué l'Algérie qui n'existait pas, il lui ont donné son nom, ils lui ont donné toutes les infrastructures : routes, voies ferrées, aérodromes, gares, bâtiments administratifs, postes, services techniques, et tout ce qui n'existait pas. Tout ce qui subsiste aujourd'hui – l'Algérie n'a pas vraiment pris soin de l'héritage français et ça s'est beaucoup dégradé – est un don de la France.

La France ne demande pas de reconnaissance, elle ne se fait pas d'illusion sur l'ingratitude de ceux auxquels elle a tant donné. Mais elle ne doit pas s'abaisser ainsi !!!!"

"La lettre patriote" a publié le texte suivant, fort pertinent :

DR

Depuis le déconfinement, c’est le grand défoulement. 

Les deux roues déferlent dans la cité, terrorisant les piétons. Les sans-papiers (immigrés illégaux) manifestent impunément au grand jour et dans l’illégalité. Les racailles prétendent imposer leurs lois hors de leurs quartiers et désarmer police et gendarmerie. Faute de place ou pour des raisons obscures d’insalubrité, les criminels sont remis en liberté par milliers. Pour un oui ou pour un non des chauffeurs de bus, des jeunes sont tabassés à mort, etc. 

On pouvait espérer avoir touché le fond de l’inversion des valeurs et du laxisme idéologique. Erreur ! C’était sans compter sur les manipulateurs de l’anti-France : Il restait le négationnisme historique, c’est-à-dire la négation des faits au service d’idéologies destructrices de notre civilisation. C’est fait. 

À peine ceints de leur écharpe tricolore, de nouveaux élus pastèque (vert dehors, rouge dedans), ont trouvé intelligent d’emboîter le pas aux mouvements américains. Ils trouvent indispensables, nécessaires à la repentance collective, inaugurée par Jacques Chirac et continuée par ses successeurs, que nous nous frappions la coulpe en permanence et que nous mettions un terme à l’exploitation des minorités noires supposées discriminées. Et de dresser un tribunal de l’Histoire. Le crime ? Le colonialisme et l’esclavagisme. Les coupables ? Les abominables blancs français (les Anglais et les Belges n’ont pourtant pas été en reste), ces commerçants bordelais ou nantais, ces Colbert (dont le code noir était perçu comme un progrès social par rapport à rien), ces Voltaire, ces Joséphine de Beauharnais, ces Jaurès exploiteurs de la misère humaine. Il faut déboulonner leurs statues, changer le nom des rues, jeter leurs cendres à la mer. Bref ces nouveaux Fouquier-Tinville veulent faire justice du passé. 

La repentance unilatérale en France, ça suffit ! Quels sont les états africains, quels sont les états musulmans, quels sont les gouvernements d’Algérie ou d’ailleurs qui ont condamné l’esclavage que leurs ancêtres ont pratiqué pendant des millénaires ? Quid de la traite négrière transsaharienne des Arabes ? Quid de ces millions d’hommes noirs ou blancs châtrés, de ces femmes blanches enfermées dans les harems ? Le port d’Alger était encore au XIX° siècle un repaire d’esclavagistes musulmans. L’île de Gorée au Sénégal s’est érigée en un mausolée anticolonialiste à la mémoire de ces millions de malheureux achetés par les européens. Sauf qu’il n’y est pas inscrit en lettres capitales que ces pauvres Noirs ont été vendus par leurs frères et que les européens n’ont fait qu’exploiter la mine. Ils ne l’ont pas créée ! Au contraire, ils ont été les premiers (les Français en 1794 et 1848, les Anglais en 1815) à abolir et à interdire la traite des êtres humains. 

Que des racailles, qui n’ont fait que de courts et inutiles séjours à l’école, soient ignares de l’histoire de leurs parents et de l’histoire tout court est tristement affligeant, mais se comprend. Que les journalistes, les politiques leur emboitent le pas est sidérant. La situation actuelle illustre la dérive et la faillite de l’école laïque et républicaine depuis Mai 68. Qui osera reprendre en mains cette école et l’obliger à des résultats autres que des examens de complaisance ? L’avenir de notre culture et de notre civilisation est en jeu.

Aujourd'hui une journaliste se fait huer pour dire la même chose, pour simplement rappeler ce qu'il en est réellement :

 

Les propos d’une journaliste française sur l’Algérie provoquent la polémique

La journaliste française Véronique Jacquier a tenu un discours plus que polémique une fois de plus contre l’Algérie et les Algériens. Alors qu’elle était de passage en direct jeudi 16 juillet, sur CNews, Véronique Jacquier a vanté « les bienfaits » de la colonisation de l’Algérie par la France. Selon elle, Emmanuel Macron devrait plutôt rappeler « ces bienfaits » au lieu de « s’autoflageller ».

C’est une intervention qui risque de ne pas passer inaperçue. La journaliste politique a déclaré : « il faut rappeler pourquoi la France a colonisé l’Algérie en 1830. C’était pour mettre fin à la piraterie barbaresque et à l’esclavage en Méditerranée pratiqué à l’époque par les musulmans ».

Véronique Jacquier s’en est ensuite prise à l’Algérie en disant qu’« à l’époque, en 1830, l’Algérie ce n’était rien du tout ». Ajoutant que « la France a construit des ponts, des routes, des hôpitaux… Il faudrait qu’Emmanuel Macron tienne un peu ce discours. Au lieu d’être dans l’auto-flagellation et la repentance. Un chemin qu’avait commencé à emprunter Jacques Chirac et François Hollande. La France est aussi en droit de demander des excuses pour le massacre d’Oran et pour le massacre de tous les Français pendant cette période de l’Histoire ».

Elle a raison!!!!

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