Monte Alegre et Santarém

Un peu de paysage urbain dans ce journal de voyage.

Santarém, la ville où nous sommes arrivés par les airs, est au confluent du Rio Tapajos et de l'Amazone. Vous ai-je dit que les eaux ne se mélangent pas? Comment ça je radote? Bon je n'insiste pas. Santarém est à mi-chemin entre Belém et Manaus. De Santarém nous sommes allés, en descendant l'Amazone, jusqu'à Monte Alegre, qui est à une journée de navigation. A Monte Alegre nous avons pris des motos taxis pour monter en haut de la ville et nous sommes redescendus à pied.

Le Brésil prépare sa revanche à la prochaine coupe du monde :

Les arbustes poussent spontanément dans les endroits les plus improbables :

Retour à Santarém, au port, avec les nombreux navires à passagers au confort spartiate (hamacs) et qui transportent aussi des marchandises le long du fleuve. Ces bateaux sont mal entretenus, l'un d'eux est venu s'échouer sur le banc de sable qui nous servait de plage privée, en panne de moteur définitive faute de savoir qu'il fallait de l'huile pour que le moteur tourne. Nous l'avons remorqué jusqu'à Alter do Chao.

Le bateau en panne. Au fait, savez-vous pourquoi ici il faut dire bateau et non navire? L'usage veut que bateau soit en usage pour la navigation fluviale et navire pour la navigation maritime :

J'aime beaucoup ce portrait de poissonière. Il est techniquement très imparfait, éclairage, personnage parasite derrière le sujet, il est très criticable sur le plan de la technique photographique, mais j'ai vu tant de portraits techniquement parfaits : éclairage, composition, etc., où le modèle respire autant d'intelligence qu'une huitre. Cette femme au marché de Santarém a la profondeur des siècles dans le regard.

Prochain épisode : villages et communautés.