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oldgaffer
7 août 2014

Villages et communautés

Certains villages et certaines communautés n'ont qu'une existence saisonnière. Les habitants ne sont là que dès que les eaux de l'Amazone sont redescendues suffisament pour les découvrir. D'autres sont pérennes, ce sont les plus fréquentes. Deux types de populations : les indiens et les caboclos. Les indiens sont les habitants immémoriaux de la forêt amazonienne. Les caboclos sont les descendants des métis d'esclaves noirs et d'indiens, ils ont fini par constituer un peuple homogène. Ils se distinguent physiquement des indiens par une taille plus grande et une ossature plus forte.

Nous avons rencontré les caboclos aux alentours de Monte Alegre sur l'Amazone, en aval de Santarém, et les indiens en remontant le Rio Tapajos jusqu'à la réserve protégée de la forêt primaire, à deux jours de navigation de Santarém.

Mais suivons les photos. Sur notre route nous continuons à voir les maisons en instance d'être à nouveau utilisables avec la décrue. Certaines sont déjà visitées par leurs propriétaires pour être remises en état, ils viennent pour la journée en bateau et repartent le soir :

 

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Ici nous rejoignons une communauté de caboclos. Le centre du village est occupée par une triade habituelle, l'église, le poste de police et le terrain de football :

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Le bac par lequel tout arrive dans le village et tout en repart :

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Quittons les Caboclos et avant de remonter le Rio Tapajos vers les communautés indiennes, explorons le canal du Jari, qui relie le Rio Tapajos à l'Amazone en amont de leur confluent. Il n'y a pas de village permanent dans ces lieux, les images vous montreront pourquoi. Au passage, notez la ligne de démarcation des eaux, mais je vous en ai peut-être déjà parlé :

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Encore quelques jours avant le retour de la population :

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On voit le bateau avec lequel les occupants sont venus passer la journée pour préparer le retour prochain :

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Cet homme nous montre fièrement la tortue qu'il vient d'attraper :

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Rejoignons les indiens sur Rio Tapajos. Un village a décidé de nous recevoir un soir pour nous montrer une cérémonie rituelle. Ils sont venus à la nuit tombée nous chercher avec des pirogues, avec pour seul éclairage un lanterne posée sur l'étrave. Nous ne devions ni parler, ni allumer de lampe, ni bien sûr faire de photos. De toute façon la nuit était noire et le flash aurait tout gâché. Le rameur assis en tailleur à l'avant pagayait en se guidant sur les signaux sonores venus de la berge ainsi que les lueurs d'un feu. Quand il s'est engagé dans un dédale d'irapagués avant d'accoster au pied du chemin qui conduisait au vilage - et que nous avons parcouru dans le noir en faisant attention de ne pas trébucher - ce fut un moment prenant. Avant les danses il y eu le discours de réception du chef de village, traduit par notre guide. Ensuite nous eûmes le droit de prendre des photos et de nous éclairer sur le chemin du retour, encore en pirogue.

 

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Nous avons continué à explorer la côte - pardon, les rives, mais on peut s'y tromper - du Rio Tapajos et une autre communauté nous a reçu un soir pour des danses.

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Pendant notre absence l'équipage a installé une table de banquet sur le banc de sable qui nous servait de plage privée et nous avons eu bien sûr les caïpirinhas à l'apéro mais aussi un repas vraiment royal :

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Le manioc : il nourrit plus de 2 milliards d'êtres humains. Au Brésil, il est la base de l'alimentation de la population. Dans la dernière communauté que nous avons rencontrée, nous eûmes droit à une démonstration de la chaîne de production.

D'abord, il faut raper la racine :

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Ensuite le résultat est disposé dans une sorte de long sac cylindrique et lavé, cet homme, le chef du village, actionne une pompe à bras qui envoie l'eau dans le cylindre :

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La pâte est sortie du sac, sous forme de cylindres qui sont pétris de façon à séparer le grain, celui-ci est ensuite tamisé. Toute la famille, jeunes enfants compris, participe à la production de la farine de manioc :

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Voici l'église et l'école du village où nous avons tout appris sur le manioc :

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C'est tout pour aujourd'hui, prochaine leçon : la forêt vierge, vous savez, cet endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied comme disait Jean-Charles.

 

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Commentaires
M
Et dire qu'ici on mange le manioc sans penser une seule seconde au travail qu'il représente pour ces habitants ! J'admire dans tes reportages la faculté de ces peuples pour s'organiser entre chaque inondation .... Voir un ferry affrété pour leur aller et retour fait sourire et émeut à la fois
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oldgaffer
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