Prozac escroquerie Lilly

On lit ceci depuis peu de temps :

LE PROZAC et ses semblables ne seraient pas plus efficaces contre la dépression que... le sucre ! C'est le résultat d'une étude britannique publiée hier dans la très sérieuse revue américaine en ligne « Plos Medecine ». Les chercheurs de l'université de Hull (Yorkshire) ont réuni, afin de les comparer, diverses enquêtes publiées ces dernières années concernant plusieurs antidépresseurs de la même famille comme Prozac, Effexor ou encore Deroxat.

Mais les scientifiques anglais ne se sont pas arrêtés là puisqu'ils ont réussi à mettre la main sur des études non divulguées jusque-là par les laboratoires fabriquant ces médicaments. Résultat, après l'analyse de toutes ces données : sur les personnes légèrement dépressives, les effets de ces antidépresseurs sont similaires à ceux de molécules placebo remplies de sucre.

On se moque encore du monde. Cette université à la manque (Hull, en Grande Bretagne) est aux ordres du laboratoire Lilly pour nous désinformer.

Le Prozac n'a pu être mis sur le marché qu'après avoir prouvé son efficacité.

Lors de son lancement, les psychiatres ont demandé à ce que sa prescription soit limité aux dépressions sévères, et qu'il soit prescrit par un psychiatre. Mais chez Lilly les dollars sont plus importants que la santé publique, et on a fait prescrire massivement le produit par les généralistes. "La pilule du bonheur" disaient les mêmes journalistes qui aujourd'hui clament qu'elle ne sert à rien. Chacun prenait du Prozac pour le moindre spleen, comme si la vie ne devait pas comporter des instants de tristesse, toute femme voulant entrer à l'approche de l'été dans son maillot de l'année passée en prenait pour perdre les 500g nécessaires (car on s'était aperçu que ça coupait l'appétit), et Lilly touchait le jackpot. Se gardant bien de dire que le produit était réservé aux dépressions sévères, on ne le dit vraiment qu'aujourd'hui.

Et puis des années plus tard, le brevet du Prozac tombe dans le domaine public, les génériques foisonnent et Lilly ne touche plus un dollar.

Donc Lilly sollicite les chercheurs à la manque (de) Hull pour prouver qu'il ne sert à rien dans les dépressions légères. Si cette dernière partie de la phrase est en tout petit, c'est que dans le message de Hull c'est précisé ainsi, de la façon la plus discrète possible. Il faut que le grand public comprenne aujourd'hui que le Prozac ne sert à rien du tout, et qu'il comprenne demain que le nouveau médicament est miraculeux.

Prochaine étape : sortir un médicament nouveau à l'efficacité reconnue pour remplacer ce Prozac désuet. Ce médicament sera très efficace tant que Lilly récoltera ses dollars, et deviendra inefficace du jour au lendemain quand il tombera dans le domaine public. Pour laisser la place à son successeur porteur de dollars.

Le Prozac n'est ni la pilule du bonheur qu'on a voulu en faire, ni un placebo. Il est efficace quand il est prescrit correctement par un médecin compétent dans les indications appropriées qui ont fait l'objet de son Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).

L'industrie pharmaceutique se fout de la santé publique, soudoie des "chercheurs", et en bons remue-merde professionnels qu'ils sont les journalistes relaient la propagande scandaleuse.

Comments

[Domica]

Bonjour Ami, je te retrouve toujours avec grand plaisir. Tes chroniques ont le don de me ravigorer. Quelquefois je me dis que la protection n'est plus du tout à la mode, et je me demande si au contraire on ne fait pas tout pour anéantir les peuples.
Bon dimanche à toi.
Bises amicales
*Domica*