Excédents laitiers

Nos énarques, dans leurs brillantes prévisions conformes à leur perspicacité habituelle, ont lutté longtemps contre les excédents laitiers. Tant et si bien qu'ils ont incité les éleveurs à changer de métier et les vaches à disparaître, plus personne ne faisant son beurre comme il fallait.

De la même façon, nos brillants prévisionnistes avaient limité le nombre des étudiants en médecine. Ils partaient du fait que le médecin créait la consommation médicale et qu'en limitant leur nombre on résorberait le déficit de la SS. La maladie devait disparaître avec le thérapeute.

Le résultat est le même des deux côtés. On manque cruellement de lait et de médecins aujourd'hui, et nos vaillants prévisionnistes regardent le CAC40 pour voir de combien prospère le pactole qu'ils ont touché pour émettre leurs idioties.

Pour le lait j'ai une solution à laquelle personne curieusement n'a pensé. Qu'on  aille traire les vaches corses ! On les cherche depuis des années, ces vaches subventionnées par l'Europe. Alors qu'on les trouve et qu'on prenne leur lait. Le déficit laitier sera épongé même si ce n'est qu'un pis-aller.

Mais je ne pense pas qu'on trouvera assez de médecins corses pour médicaliser les zones rurales.

Comments

[Pat de Verre]

On en est plus à une ineptie près.

[Nadine]

Le pire dans tout ça, et j'en écris en connaissance de chose, puisque j'avais des vaches, c'est que si les quotas étaient dépassé, on était obligé de jeter le surplus de lait.
Alors qu'un verre de lait, ou quoi que ce soit en produit laitier aurait prolongé la vie de beaucoup de personne dans les pays pauvres.