Retraites SNCF

La SNCF quasiment mise en faillite par son régime de retraite. J'en ai déjà touché un mot ici le 21 mars dernier, dans mon billet "Pierre Dac et le CPE". Je m'étais attiré les foudres de certains de mes proches, fraîchement retraités du susdit organisme (surtout l'un d'entre eux à qui j'ai demandé lors d'une réunion de famille s'il voyait une différence de charge de travail entre avant et après la retraite).

Il m'a été répondu que je sous-estimais la "dureté" du métier de cheminot, et que ce régime particulier était justifié, l'attesterait le nombre de dépressions, de suicides (info non vérifiée) observé dans cette tranche de population.

Qu'est-ce que ça devait être au temps du charbon et des locos à vapeur! Où, là, le régime particulier était justifié.

Quand je vois le travail qu'ont à accomplir, dans un état d'esprit quasi sacerdotal, les infirmières et les aides-soignantes de mon service, qui ne sont pas, elles, l'objet des mêmes attentions, je ne peux que me mettre en colère. Un conducteur de train ou un contrôleur gagnent plus en faisant moins et en rendant moins service à la population.

Ces régimes particuliers de retraite sont un des grands scandales de la République. Chaque fois qu'il y a une grève SNCF (pareil pour les Postes d'ailleurs) mon sang bout. La nuit du 4 août a été celle de l'abolition des privilèges. Qu'on les abolisse enfin! Mais qui osera en période préélectorale?

Le problème de la France c'est qu'on est TOUJOURS en période préélectorale.