Histoires de campagne

Le frère de Ségolène dans le commando qui a coulé le Rainbow Warrior (c'est bien plus grave que Fabius premier ministre à cette époque).

Béatrice Schönberg qui va arrêter de présenter le 20h à cause de son mari ministre à l'approche de la campagne électorale (Anne Sinclair avait fait de même pour DSK en son temps).

Le concierge de l'immeuble de Claire Chazal a une cousine qui est femme de ménage dans les locaux de l'UMP. Elle doit donc aussi arrêter de présenter le journal.

Non, rétorque-t'elle, car mon coiffeur a une nièce qui est standardiste au PS, ça rétablit l'équilibre.

Le Pen se fâche et voit là une collusion entre l'UMP et le PS pour l'empêcher d'accéder au second tour.

La Poste ne veut pas interdire au facteur Besancenot de distribuer le courrier, mais qui sait s'il n'en profite pas pour distribuer ses tracts?

Voilà, je recense les cadavres dans les placards, merci de m'indiquer d'autres cadavres exquis. Comment ça vous n'en avez pas? Ben vous faites comme tout le monde ! Vous en inventez ! Comment ça vous n'avez pas de placard? Ben vous inventez aussi le placard !

Cela m'évoque l'histoire d'un grand journaliste dont je tairai le nom. Hyperactif, il avait cédé aux pressions de sa femme pour passer des vacances à la campagne. Il s'emmerdait copieusement et il demanda au fermier qui le logeait de lui trouver de quoi l'occuper.

J1 : - Ben voilà mon gars, ce champ est plein de pierres, je ne peux pas le labourer, si tu peux prendre ces pierres et les mettre au bord...
Le soir, le paysan est épaté : toutes les pierres sont sur la lisière du champ alors qu'il avait pensé l'occuper pour trois jours au moins.

J2 : - Ben aujourd'hui, y'aurait  bien le tas de fumier sous ma fenêtre à prendre à la pelle et à la brouette pour le mettre derrière, car l'odeur me gêne.
Le soir, tout le tas de fumier est déplacé.

J3 : - Ben il ne me reste plus grand chose à faire. Ah si ! Le tas de patates dans la cave, tu fais deux tas, d'un côté les germées de l'autre les autres.
Le fermier part en pensant trouver deux tas le soir. Quand il revient il trouve le journaliste assis par terre, perplexe, une pomme de terre dans la main, et il n'y a toujours qu'un seul tas.

- Ben mon gars qu'est-ce qui va pas?
- C'est à dire... jeter la pierre et remuer la merde, je sais. Mais prendre une décision...

Comments

[Nadine]

J'en rajouterais une 4ème qui est : l'homme pressé !