Michel Onfray et la censure anti-russe
« Des manœuvres »
Ensuite, lorsque nos confrères de RMClui ont fait remarquer que « France Inter, ce [n’était] pas Russia Today », Michel Onfray a réagi en ces termes : « Sur son domaine, si. C’est-à-dire, que des gens, aussi, y sont interdits. » Et de poursuivre, l’instant suivant, pour étayer son point de vue sur la question : « Il y a effectivement, en France, des radios qui ne sont pas forcément dans la logique du pluralisme. »
Au début de l’invasion de l’Ukraine, la chaîne Russia Today n’avait fait mention que des « manœuvres » russes en Ukraine, avant de parler explicitement de « guerre » et « d’invasion russe » puis de se voir contrainte de cesser d’émettre, rappelle RMC. Dans la foulée de cette décision européenne, les géants d’Internet ont bloqué les différents comptes des médias russes. Ce jeudi, c’est Twitter qui a pris une décision semblable, quelques jours seulement après Facebook, Instagram et YouTube.
Diverses sanctions
« RT est financée par le gouvernement. Elle reflète donc la position officielle du gouvernement russe sur les événements de notre pays et du reste du monde, d’une manière ou d’une autre », avait assuré Vladimir Poutine en 2013 à l’occasion d’une interview accordée justement à RT, rappelle RMC. Et le chef de l’Etat de préciser peu après : « Mais nous n’avons jamais voulu que cette chaîne, RT, soit une sorte d’apologétique de la ligne politique russe. »
Depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou, le 24 février, les pays occidentaux ont multiplié les sanctions envers la Russie. Gel des avoirs des oligarques, saisie de leurs biens, ou encore exclusion du système bancaire SWIFT… L’Union européenne et les Etats-Unis ont par ailleurs interdit les avions commerciaux russes de survoler leur territoire.