Cuisine d'un confiné

Tout a commencé vendredi dernier avec un boeuf bourguignon qui a mariné toute la nuit dans une bouteille de Duché d'Uzès rouge.

Dans la marinade, un peu d'huile d'olive, du poivre en grains, deux clous de girofle, du fond de veau. Marinent avec la viande, les légumes : carottes, navets, oignons émincés, bouquet garni, ail...

Le matin, on récupère les oignons pour les faire un peu fondre et les remettre dans la marinade. On récupère la viande avec une écumoire et on fait roussir dans une sauteuse en farinant un peu pour l'onctuosité de la sauce.

Ensuite cinq heures de cuisson à feu très très doux, au minimum du brûleur mijoteur, avec en plus un diffuseur sous la cocotte

Comme viande, cette fois-ci c'était du collier de boeuf, moins tendre et moins fondant que le paleron ou, mieux, la joue, mais c'était quand même une tuerie.

Une bouteille de Duché d'Uzès pour accompagner le tout. 

Dimanche, notre voisin, le Maire de Moussac, nous a donné deux perdreaux. J'ai choisi pour lundi une recette de perdreaux aux lentilles, ce qui a donné, accompagné d'un vin blanc local :

Last but not least, choucroute géante hier pour nos voisins et amis qui ont bravé le confinement pour venir la déguster.

Bien entendu je pars de choucroute crue! Et la charcuterie est achetée au détail et non sous emballage blister.

On fait bouillir la choucroute un quart d'heure puis on la rince copieusement et on la laisse s'égouter.

On fait revenir des oignons, ici quatre, émincés, sans les faire roussir, juste fondre.

On met la choucroute dans la grande cocotte, on ajoute les baies de genièvre, le poivre en grains, le bouquet garni, on mélange un peu tout ça.

On recouvre de riesling et c'est parti pour trois bonnes heures de mijotage.

On ajoute rapidement la poitrine fumée, puis les saucisses de Montbéliard et les saucisses de Morteau. Nous avons du cuire séparément le jarret de porc et les saucisses de Francfort pour cause de crise du logement dans la cocotte.

Bien sûr accompagné de Riesling.