Pirelli : bande de nases

Alonso s'est plaint que la fragilité des pneumatiques empêchait les pilotes de F1 de faire vraiment leur travail, qui est de conduire à 100% des capacités de la voiture, au lieu de conduire à 95% pour ne pas tuer les pneus en cinq tours.

Le patron de Pirelli l'a pris de très haut en disant qu'Alonso n'avait qu'à demander conseil à Vettel sur la façon d'exploiter les pneumatiques.

A la fin du GP de Corée aujourd'hui, l'ingénieur de Vettel a expliqué combien Vettel était frustré de ne pas pouvoir aller aussi vite qu'il aimerait à cause des pneus à ménager.

A noter que la qualité Pirelli a encore failli engendrer un drame avec l'éclatement d'un pneu avant droit en course de façon très dangereuse. 

Et en tant que spectateur passionné depuis mon enfance (le premier GP que j'ai vu était le GP de la Prairie à Caen, remporté par Stirling Moss à mon grand dam, je supportais Jean Behra et tout ça ne nous rajeunit pas), en tant que passionné donc, je ne veux pas voir des remake du Mobil Economy Run, ni de certaines courses des années 80 où faute d'essence les pilotes finissaient au ralenti.

Le spectacle c'est quand les pilotes se donnent à fond, les nases de Pirelli, avec la complicité honteuses de la FIA, tuent ce spectacle.

Mais si je parle de nases chez Pirelli, ce n'est pas tant à cause de la qualité des pneus qu'à cause de la suffisance du mec qui s'est permis de faire cette réflexion à la con sur Alonso. L'incompétence peut être pardonnée, sauf quand elle se conjugue avec la prétention.

A propos de pneus on devrait aussi écouter les pilotes de rallye qui n'ont pas le droit d'utiliser des pneus adaptés à la pluie même sous un déluge, voir ce matin les réactions de tous les pilotes au rallye d'Alsace. Et là encore la FIA de Jean Todt joue un jeu de con.