Steve Jobs
Steve Jobs est mort.
Le terme de génie n'est pas excessif pour lui rendre hommage. Silicon Valley ne désigne pas que les vertigineux décolletés des stars américaines qui doivent leur relief à la chirurgie, mais surtout l'endroit, où, dans un garage, deux jeunes fous ont fait la révolution.
J'ai joué à Sorcellerie sur un apple II, j'ai tapé des manuscrits avec Appleworks, ancêtre des logiciels intégrés, tout cela sur des dizaines de disquettes souples que j'entaillais avec une pince à tiercé pour les rendre réenregistrables, j'ai appris l'assembleur du 6502 pour écrire des programmes de statistiques plus rapides qu'en Basic, et j'ai été fort dérouté quand IBM a lancé le premier PC. Heureusement Lisa et MacIntosh sont arrivés et ont lancé le concept de la souris dont on se demande comment on faisait avant et ils ont obligé Microsoft à inventer Windows car le DOS c'était vraiment préhistorique face à l'interface Apple.
Tout ça déjà mériterait un prix Nobel, mais ça n'a pas suffit. Après avoir été viré par ses pairs puis rappelé à la rescousse pour sauver le navire qui sombrait, Steve Jobs a inventé les concepts du smartphone et de la tablette.
J'ai deux amis très calés en informatique. Ils passent leur temps à dépanner leurs relations dans leurs soucis avec leurs PC, windows et toute la filière Microsoft.
Mais tous les deux, qui appellent chaque composant d'un PC ou chaque ligne d'un programme Microsoft par son prénom, tous les deux roulent en Apple et ne reviendraient pour rien au monde au PC.
Bravo pour tout, Steve. So long.