Homosexualité et homophobie
J'ai pu me faire taxer d'homophobe par les propos que j'ai tenu récemment ici, soutenant notamment Christian Vanneste dans son refus de considérer l'homosexualité comme une forme normale de sexualité (voir "Christian Vanneste merci", en date du 13 novembre dernier).
Voici un passage d'un article du Monde de ce jour :
"C'est une simple déclaration, mais elle
suscite un vent de fronde. Jeudi 18 décembre aux Nations unies, un
appel historique à la dépénalisation universelle de l'homosexualité a
été lancé par un tiers des pays du monde, sans parvenir à obtenir le
soutien de certains de poids lourds de l'organisation. Plusieurs Etats
arabes, mais également le Vatican, les Etats-Unis, la Russie ou la
Chine se sont ainsi opposés au texte présenté devant l'Assemblée
générale, dont Rama Yade, secrétaire d'État française aux droits de l'homme, est l'une des inspiratrices."
Je suis très choqué par ce refus de dépénalisation, particulièrement ceux d'une démocratie comme les États-Unis, ou d'un état comme le Vatican, censé diriger les fidèles d'une religion basée sur l'amour du prochain.
Car, comme je l'ai déjà dit, si je refuse à l'homosexualité le droit de prétendre à la normalité, si je veux refuser aux homosexuels le droit au mariage ou à l'adoption, je me battrai pour qu'ils puissent vivre librement et au grand jour sans être inquiétés de la moindre façon. Oui, là on peut parler d'homophobie, et elle est condamnable. On ne peut pas en parler dans le cas de Christian Vanneste ou le mien.