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29 juin 2022

Lycée Stanislas : Mediapart ridicule!!!

Mediapart participe bien du crétinisme endémique au sein de la gauche. En témoigne cet affligeant propos sur le lycée Stanislas à Paris, voici l'article publié par Boulevard Voltaire :

Quand Mediapart tente de flinguer Stanislas, c’est laborieux et ça fait flop

Mediapart aurait dû s’appeler Contrefeu. Tandis que Pap Ndiaye est pris dans la tourmente « École alsacienne » et que les signes « religieux » - comprenez islamiques - se multiplient à l’école, Mediapart a décidé de s’attaquer au célèbre établissement parisien Stanislas. Un article finement intitulé « L’univers sexiste, homophobe et autoritaire de Stanislas » fait le procès laborieux du « meilleur lycée de France », où ont été scolarisés, jadis, Charles de Gaulle, Jacques Lacan, Philippe Tesson, Christian Dior, Martin Bouygues, Carlos Ghosn ou encore François-Henri Pinault. « Au moment où le gouvernement, l’extrême  et de nombreux  ont les yeux rivés sur l’école publique qui serait victime d’une épidémie de tenue islamique ou sur les écoles privées musulmanes qui seraient l’illustration d’un  rampant, certains établissements privés catholiques échappent à toute indignation. » « Mediapart s’est procuré des documents. » On en frémit.

On y apprend ainsi que la devise de ce lycée est « Français sans peur, chrétien sans reproche ». Joli, non ? Mediapart déteste. La France, le courage, le Christ et l’irréprochabilité ne sont visiblement pas son truc. Soit. Mediapart a le droit de préférer le reste du monde, la couardise, l’athéisme et la médiocrité. Mais y a-t-il matière à pousser des cris d’orfraie ? Au championnat de foot, à Stanislas, les filles ne jouent pas, lit-on, contre les garçons. Un préfet aurait expliqué « que les filles ne pouvaient biologiquement pas gagner contre les garçons, qu’il y avait une infériorité naturelle ». Soyons très clairs, c’est aussi ce que pensent le PSG, le Barça et tutti quanti, qui n’accueillent pas une seule femme pour pousser la baballe aux côtés de Zidane ou de Mbappé. Ces dames concourent, dans d’autres équipes, de leur côté. Et pas un de nos grands footballeurs - rien que des catholiques réactionnaires, comme chacun sait - pour s’en émouvoir.

Dans cette école, paraît-il, on tient le discours que la femme est « une belle à sauver ». Que l’homme, pour elle, pourrait « monter à l’assaut d’un château, tuer le géant, sauter des remparts. Ou tout simplement marquer un but. » Il est vrai que lorsque, dans les transports en commun, une jeune fille se fait agresser dans l’indifférence générale, on peut se féliciter qu’aucune homme n’ait été contaminé par cet abominable discours et considère (de loin) la victime comme une moche à laisser se débrouiller. L’école n’encourage pas le flirt et les « petits couples ». Pardon d’être catholique. Et l’actualité vient d’ailleurs de montrer que les « petits couples », à l’âge tendre, peuvent parfois tourner court de façon dramatique.

On continue ? L’angle mort du papier, la petite question que le journaliste n’a pas pensé à poser, est tout bête, mais central : si Stanislas est une école épouvantable, pourquoi tant de parents s’y pressent pour inscrire leurs enfants, pourquoi tant d’enseignants se précipitent pour postuler ? Des masochistes, sans doute ? Depuis que les pédagogistes de gauche règnent en maîtres à l’Éducation nationale, c’est-à-dire plusieurs dizaines d’années, l’école publique s’est effondrée, communautarisée, démonétisée, quand elle n’est pas devenue un coupe-gorge. Un radeau de la Méduse que tentent de fuir ceux qui le peuvent. Profs et élèves prennent la tangente, tandis que sur les plateaux télé, on s’ébaubit, avec candeur, de la  des mineurs et de leur niveau scolaire affligeant. Parallèlement, quelques écoles privées - dont Stanislas… et, dans un autre style, la fameuse École alsacienne - ont tenu le cap, bon an mal an, sans rien inventer, avec des méthodes de travail éprouvées, en sauvant ce qui pouvait l’être, malgré mille obstacles… écoles témoins de ce que l’on pourrait réussir à généraliser si l’on en avait les moyens et la volonté. Mais au lieu de s’en inspirer, d’analyser les raisons de l’échec et les recettes du succès, Mediapart préfère les flinguer. Pour plus d’égalité, cela va de soi.

Pap Ndiaye, dans son choix de l’École alsacienne, n’est pas critiquable : il a fait, à raison, ce qu’il pensait être le meilleur choix pour ses enfants. Les autres parents ont envie de faire de même. Que l’inquisiteur Mediapart leur fiche paix.

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