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15 mars 2021

Les Césars de la honte

Les Césars de la honte c'est le titre de l'article paru dans Valeurs Actuelles, tout à fait approprié de même que le texte de l'article, ci-dessous :

Les César de la honte

 

Ce week-end, le cinéma français en a pris pour son grade. Entre nausée et compassion, retour sur la très militante 46e cérémonie des César.
 
Les images ont fait le tour du monde. Corinne Masiero, actrice héroïne de la série Capitaine Marleau, arrivée nue recouverte d’une tenue de Peau d’âne sur la scène, s’est entièrement déshabillée face au public, recouverte de peinture, comme ensanglantée, et a dénoncé la condition précaire des intermittents du spectacle. Une vision d’horreur… Aujourd’hui, dans une interview au Parisien, elle assume son geste et fustige « les messages sexistes » contre son « cul » de femme de plus de « 25 ans ».
 
L’évènement a suscité beaucoup de remous dans les rangs du cinéma mais aussi chez les politiques. À gauche, on a soutenu la liberté de la femme et l’actrice a été érigée en Marianne : « L’art de contester », a jugé la députée LFI Clémentine Autain. À droite, on éprouve de la nostalgie pour l’ancien monde où l’on pouvait admirer Catherine Deneuve ou Romy Schneider. « Un cambriolage gauchiste », tempête ainsi l’eurodéputé RN Gilbert Collard.
 
Pourtant, le pire n’est pas issu de ce nu incongru. La propagande antiraciste a aussi eu sa part de responsabilité dans ce processus de ridiculisation du cinéma français. Un discours en particulier a fait mouche. Celui du réalisateur Jean-Pascal Zadi, césar du meilleur espoir masculin 2021... à 40 ans.
Au moment de recevoir son prix, le réalisateur de Tout simplement noir a repris la logorrhée antiraciste. Il a rendu hommage à Michel Zecler et Adama Traoré, dont « l’humanité aurait été remis en cause », crachant allègrement sur les forces de police. (Tellement systémique, le racisme, qu’il a gagné une récompense à la plus grande cérémonie du cinéma français.) Dans son discours de révolutionnaire de pacotille, il s’est aussi indigné des statues qui feraient l’apologie de l’esclavagisme. Jean-Pascal Zadi a donc reçu le césar du déboulonnage.
 
Comme-ci ça ne suffisait pas, les audiences se sont effondrées. Les pires depuis dix ans. Conclusion d’une soirée tristement mémorable. 

Capture d’écran 2021-03-15 à 19

 

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