Entre deux éclairs, le Nostradamus de la météo assena la vérité foudroyante : « C’est la faute au dérèglement climatique ! C’est lui, je l’ai reconnu. » « Mais bon sang, mais c’est bien sûr ! » s’exclamèrent les climatologues pâmés devant tant de connaissance. Plutôt rabat-joie, Nicolas Hulot ne se montra point aussi catégorique. Il faut voir… Peut-être… Allez savoir…
Les crues du XVIIIe siècle étaient-elles dues, elles aussi, au réchauffement ? Et le chômage ? Ne serait-il pas la conséquence évidente d’un transfert de glaciation du pôle Nord vers Pôle emploi ? Et les cotes de popularité qui fondent à vue d’œil ?
Pour son « après 2017 », un destin de climatologue se dessine pour François Hollande. Face aux lubies de la météo, l’homme donnera son explication. Trop froid ? C’est le réchauffement. Trop chaud ? C’est le… Trop sec ? Idem. Trop mouillé ? Heu… Au risque de me répéter, je pense qu’il s’agit du réchauffement climatique.
L’empressement à invoquer ce sacro-saint réchauffage est étrange. L’attitude rappelle le vendeur de voitures d’occasion qui fait feu de tout bois pour tenter de caser sa vieille bagnole au kilométrage trafiqué.
Quand il y a des phénomènes climatiques de cette gravité, nous devons être tous conscients que « c’est à l’échelle du monde que nous devons agir », a ajouté le catastrophiste élyséen. Présidents américain, indien, japonais, chinois doivent se réunir d’urgence pour parler des crues dans l’Essonne. Et la Seine-et-Marne ! Et vite, avant que l’eau baisse ! Qu’ils voient l’ampleur de la catastrophe mondiale ! Et si jamais la décrue était amorcée, on remettra de l’eau !
En signe de solidarité, François Hollande déborde. Le zouave de l’Élysée a maintenant de l’eau jusqu’aux oreilles et la décrue n’est pas annoncée avant au moins neuf mois.