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20 octobre 2015

Omerta sur le climat

OMERTA sur le climat

Philippe Verdier interdit d’antenne sur France 2 après la publication de son livre critique sur la politique climatique et le GIEC. De nombreux climatosceptiques écartés de tout accès à un public. Dans le cercle (loin d’être restreint) auquel j’appartiens – Collectif des Climato-Réalistes, dont le site est skyfall.fr – de nombreuses personnes ont vu leurs interventions dans la presse disparaître et les émissions dont ils étaient les invités les ignorer désormais. Je ne donne pas les noms, ne leur ayant pas demandé la permission de les citer nommément, mais ils peuvent se manifester dans les commentaires liés à ce blog s’ils le désirent. Certains membres de ce collectif ont préféré rester anonymes et ne pas figurer sur notre organigramme, leur climatoscepticisme les exposant autrement à des représailles professionnelles.

Je ne sais pas s’il faut évoquer la chasse aux sorcières de Mc Carthy ou la chape de plomb mise sur l’info diffusée par la Pravda au temps des soviétiques. Toujours est-il qu’à l’approche de la grande galéjade qu’est la conférence climatique on doit regretter en haut lieu de ne pas pouvoir nous transférer dans un goulag.

La pensée unique ne s’est jamais exprimée avec autant de férocité que sur la question climatique, et cela m’a depuis longtemps beaucoup étonné. J’ai cherché les ressorts qui faisaient que la question du réchauffement, et surtout du rôle de l’homme dans ce réchauffement, s’apparentait désormais à une religion aussi intolérante que l’intégrisme islamique, où toute déviance, toute hérésie, étaient aussitôt combattues et condamnées. Avec des arguments massue et imparables comme celui de NKM : « les climatosceptiques sont des connards », argument repris sur une radio en remplaçant connards par cons. Plus simple il est vrai. Ça évite de discuter.

Avant d’en venir aux ressorts de ce comportement, donnons quelques indications qui permettent de dire que si réchauffement climatique il y a, l’homme n’y est pour rien.

On nous montre à longueur de temps, dans l’attente de la conférence, Hollande marchant en Islande sur des terres où la glace a fondu, ou je ne sais quel « spécialiste » comparant des glaciers en Ukraine à ce qu’ils étaient sur des photos du début du siècle. En Alaska des pancartes indiquent où arrivait le glacier qui demande désormais quelques kilomètres pour être atteint. Et notre hélicologiste patenté, M. Hulot, très préoccupé par la sauvegarde de son fond de commerce, évoque le désert brûlant qui nous attend si nous ne faisons rien.

Tout le monde oublie qu’il y a un millénaire, la fonte était encore plus importante. Le glaciologue suisse Werner Munter rappelle qu’au Moyen-âge des vallées alpines encore glaciaires aujourd’hui étaient verdoyantes et donnaient lieu à des épisodes de transhumance. Le Groënland a été nommé ainsi parce qu’il était quand Eric le Rouge l’a découvert une terre verte et fertile qu’il avait l’ambition de coloniser. La débâcle des glaces que nous observons s’inscrit dans des cycles de la vie de la terre qui s’en vont et puis reviennent, sans que l’homme y soit pour quelque chose, et sans qu’il y puisse quelque chose.

Le gaz carbonique est un gaz vital, il est nécessaire à la vie, ce n’est pas un polluant. Quand nos détracteurs disent que nous encourageons la Chine à polluer, c’est une monstruosité. Les centrales thermiques polluent, mais pas par le gaz carbonique. Par les particules, par le radon, par toutes sortes de résidus, mais pas, je le répète, par le gaz carbonique. Le remplacement récent de centrales nucléaires par des centrales thermiques en Allemagne augmente la pollution, mais pas à cause du gaz carbonique. La transition énergétique fera de même car on a oublié que l’éolien ne marche pas sans vent ni le solaire sans soleil, or les pics de consommation énergétiques surviennent dans les anticyclones polaires hivernaux, il faudra alors des centrales thermiques pour compenser la réduction du nucléaire, ou alors on va vers le grand black-out.

Le gaz carbonique c’est 0,04% de l’atmosphère. La part due à l’homme est de 5% maximum, je choisis à dessein l’hypothèse la plus haute. Au maximum l’homme est responsable de 0,002% des gaz dans l’atmosphère. Allons au-delà des hypothèses les plus optimistes et supposons qu’on va faire baisser la part de gaz carbonique anthropique de plus de 30%. Aucun objectif exprimé n’a une telle ambition aujourd’hui. Le gaz carbonique dans l’atmosphère ne représenterait plus alors 0,04% mais 0,0394%. Eurêka on a sauvé la planète ! Au prix de millions de dollars et d’efforts gigantesques. Millions de dollars qui ne seront pas perdus pour tout le monde, nous y reviendrons, la clé du problème est là.

Mais qui peut croire de telles balivernes ?

Mais nos climatologues et politiques ne s’expriment pas ainsi. D’abord ils chiffrent notre gaz carbonique en tonnes, c’est beaucoup plus impressionnant que 0,04%. Ensuite ils traduisent tout cela en degré gagné, on va voir la température moyenne (concept physiquement critiquable inventé par le GIEC) augmenter de 2° au lieu des 4° qui signent notre arrêt de mort. Calculs basés sur les conséquences sur la température de l’effet de serre lié au gaz carbonique. Et là on est en pleine langue de bois. Il est établi que depuis plus de 22000 ans, sur la planète, l’augmentation de la température a TOUJOURS précédé celle du gaz carbonique. L’explication est simple, la solubilité du gaz carbonique diminue avec la température et les océans relarguent de grandes quantités de gaz carbonique quand la terre se réchauffe. Par quel tour de passe-passe le gaz carbonique peut il faire monter la température des décennies avant de monter lui-même? Quand à la théorie de l’effet de serre vue par le GIEC, de grands physiciens allemands ont publié dans une des plus grandes revues américaines de physique un article démontrant que cette théorie est incompatible avec les lois de la physique, notamment le second principe de thermodynamique de Carnot, cette réfutation n’a jamais pu être contestée. Précisons que ces auteurs ne parlent pas d’erreur du GIEC mais d’une falsification des données, fait dont le GIEC est coutumier.

Rappelons que la montée des eaux selon le prix Nobel de la Paix Al Gore aurait dû dépasser les 6 mètres aujourd’hui, elle n’a pas atteint les 6 centimètres. Rappelons que l’ONU dont le GIEC, lui aussi prix Nobel de la Paix, est une émanation, avait prévu en 1995 qu’une trentaine de millions d’être humains devraient être déplacés pour cause de montée des eaux avant … 2005 !!!! Ils attendent encore aux Maldives ou au Bengladesh que la marée daigne se manifester. A propos de prix Nobel signalons qu’il y en a deux qui sont climatosceptiques et disent que le GIEC dit et fait faire n’importe quoi. Un américain et un israélien. Bon, d’accord, ils ne sont que prix Nobel de physique…

Il est donc établi que si réchauffement climatique il y a, il ne peut pas être le fait de l’homme. Alors pourquoi cet acharnement international ?

Deux raisons principales : les ressorts et les moteurs de l’idéologie écologique, et la manne financière qui va découler de la démarche, qui profite du terreau fertile que constitue l’idéologie écologique pour y fructifier sur le dos des khmers verts.

Il y a près d’un demi-siècle, l’impact de l’homme sur la nature a commencé à éveiller quelques consciences. Des discours politiques ce sont appropriés le concept qui appartient désormais à la gauche, alors que le souci de la planète concerne tout le monde. La chute du mur de Berlin et la fin du mirage communiste ont fait que nombre de collectivistes se sont recyclés dans l’écologie, ce qui explique en en partie l’appropriation. Le rouge ne fonctionnant plus, les mêmes personnes se sont habillées en vert. Les objectifs idéologiques furent multiples, des bébés phoques aux baleines en passant par la couche d’ozone, à la mode quand Dupont de Nemours dût faire face au passage dans le domaine public du Fréon qu’il fallait rendre responsable de tous les maux pour qu’il ne puisse plus être produit ailleurs, et qu’on soit obligé de revenir chez Dupont de Nemours pour le nouveau réfrigérant, inoffensif tant qu’il sera protégé par un brevet. Mais il n’y avait pas là de quoi tenir des lustres. Heureusement, le réchauffement climatique est venu pour que naisse cette nouvelle religion à côté de laquelle le mormonisme est une roupette de samsonite.

Et là, la dialectique écolo s’en est donné à cœur joie : malthusianisme, autoflagellation, culpabilisation, restrictions et interdits. Les vieux communistes s’y retrouvaient : Point de salut en dehors de leurs ukases et diktats, tolérance zéro. Du pain bénit pour ceux qui sentaient des démangeaisons au bout des doigts tant l’envie de palper des dollars était grande.

Ce n’est pas par conviction écologique qu’Obama - lui aussi prix Nobel de la Paix- s’est investi ainsi personnellement dans ce prêche, avec la caution du Pape que j’ai du mal à comprendre. Imaginez ce que représentent dans la sphère d’influence du dollar les diverses taxes carbone et tout ce qui gravite autour, le marché des éoliennes et du solaire entre autres.

La thèse du réchauffement anthropique est une source financière incroyable, il ne faut pas tuer la poule aux œufs d’or en tenant des propos comme ceux que je tiens ici.

Alors… OMERTA SUR LE CLIMAT

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Commentaires
O
Commentaire reçu de Jean-Pierre Bardinet :<br /> <br /> voici le calcul le plus percutant, sans les pourcentages de taux de CO2, car mieux vaut parler des températures avec les chiffres du GIEC et de ses membres.<br /> <br /> <br /> <br /> La sensibilité climatique est, selon le GIEC, de 1°C à 2,5°C (augmentation de température pour un doublement du taux de CO2). Selon le rapport AR5 du GIEC, la sensibilité la plus probable est de 1°C. Bien sûr, cette information n'est pas reprise dans le SPM (résumé pour les décideurs), ce qui confirme le positionnement idéologique de ce SPM.<br /> <br /> <br /> <br /> Selon 3 études récentes, elle est de 0,6 à 1,4°C. La valeur basse du GIEC est donc encadrée. Prenons ces données comme base de calcul.<br /> <br /> <br /> <br /> L'augmentation du taux global de CO2 est régulière, de 2 ppm/an, soit +0,5%/an, et donc il est légitime de considérer que ce taux d'augmentation va perdurer au cours de ce siècle.<br /> <br /> <br /> <br /> Donc, la fourchette de réchauffement en 2100 sera de: 0,5% x (0,6 à 1,4) x 85 ans=+0,3°C à +0,6°C. <br /> <br /> <br /> <br /> Même si l'on prend la sensibilité climatique du GIEC, on trouve en 2100: 0,5% x (1 à 2,5)=+0,4°C à +1°C<br /> <br /> <br /> <br /> Quelles que soient les sensibilités climatiques retenues le réchauffement en 2100 serait au plus de +1°C et plus probablement +0,4°C, et cela en respectant les chiffres du GIEC.<br /> <br /> <br /> <br /> L'hystérie collective et l'alarmisme climatique n'ont donc aucune raison d'être...
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