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oldgaffer
4 septembre 2014

Ebola : info ou intox?

Je n'ai pas d'opinion arrêtée sur les idées exprimées dans le texte ci-dessous. Mais je suis très perplexe et il est vrai qu'Ebola tue beaucoup moins que le paludisme mais attire beaucoup plus les convoitises de l'industrie pharmaceutique.

La Lettre Santé Nature Innovation par Jean-Marc Dupuis 
est un service d'information gratuit sur la santé, la nutrition et le bien-être.
 

Ebola : le mensonge généralisé

Alors que le journal Le Monde parle quotidiennement de « ravages » et de « catastrophe », la réalité est que l'épidémie de virus Ebola reste d'ampleur modeste.
 
La presse parle de 1229 morts entre mars et août 2014 sur l'ensemble de l'Afrique, et encore ce chiffre n'est-il pas exact.
 
Si vous vous rendez sur la page du site de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) traitant du sujet, vous vous rendez compte qu'il y a en fait 788 décès formellement identifiés comme causés par le virus Ebola. Les autres sont des cas « suspects » ou « probables ». [1]
 
Ce sont bien sûr 788 morts de trop, mais il faut comparer aux 1,2 MILLION de morts causés annuellement par le paludisme [2], ou aux 2000 morts causés annuellement en France par la grippe saisonnière. [3]
 
Très peu de contagion
Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s'approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d'un mauvais film de science-fiction.
 
Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :
« Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les vomissures. Il n'y a aucune transmission par voie aérienne. C'est-à-dire que, lorsqu'une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l'air ambiant. » explique le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de Purpan, à Toulouse. [4]
Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d'être contaminé.
 
Cela veut dire, toujours selon le Pr Bruno Marchou, que le virus Ebola :
« n'atteindra pas le stade pandémique. À Conakry (capitale de la république de Guinée), ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d'hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. »
Ces mesures d'hygiène n'ont rien de sorcier : « Quand on s'occupe d'un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C'est le b.a-ba. On fait ça tous les jours. » continue-t-il.
 
«La mort dans 20 à 90 % des cas »
Sandrine Cabu, de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, explique que le virus Ebola entraîne « la mort dans 20 à 90 % des cas ».
 
Pourquoi une fourchette aussi absurdement large ?
 
Parce que le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d'hémorragies mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l'industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l'avait fait pour le Tamiflu.
 
« Les nouveaux médicaments ne sont pas la solution contre Ebola », selon un expert en maladies infectieuses
La solution contre l'épidémie consiste à respecter des mesures simples et de bon sens : hygiène, bonne nutrition, vitamine D, vitamine C.
 
Selon Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses des Etats-Unis, l'outil le plus efficace contre Ebola est de prodiguer les soins de base aux malades.
« La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base comme l'hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros effet sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux. » [5]
Selon Thomas E. Levy, auteur d'un article récent sur les remèdes potentiels contre le virus Ebola [6] :
« Jusqu'à présent, il n'y a pas un seul virus testé qui n'ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa destruction par le système immunitaire, est d'activer la “réaction de Fenton”. En un mot, cette réaction peut se produire à l'intérieur du virus, dans les cellules où les virus se répliquent et à la surface des virus eux-mêmes. »
Il n'y a donc aucune raison de suspecter le virus Ebola de se transformer brutalement en une pandémie à l'échelle de l'Afrique, et encore moins dans le reste du monde.
 
Mais il n'y aucun doute que cette psychose peut servir les intérêts financiers de quelques-uns.

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Commentaires
O
Monsieur,<br /> <br /> Votre réponse n'est pas celle que j'aurais aimé recevoir. Quand je publie un texte comme celui-ci, en précisant que je n'ai pas d'opinion tranchée, j'attends une argumentation qui conforte ou qui contredit ce que je dis. Vous n'avez aucun argument, a part une statistique qui ne contredit en rien ce que je dis et des propos à la limite insultants comme colporter des élucubrations. Rien de m'empêche de me renseigner, mais c'est ce que je voulais et ce n'est surtout pas vous qui le faites, vous ne dites rien de sensé.<br /> <br /> Amusant, votre réflexion sur le choléra. Des pays comme le Tanganyika ou le Congo réclament une aide sanitaire contre le choléra, en se plaignant que seul Ebola attire l'attention du monde alors que le cholera tue beaucoup plus. voir ici :<br /> <br /> Votre commentaire n’est pas le genre de réponse que j’espérais en publiant ce texte.<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.slateafrique.com/522843/en-republique-democratique-du-congo-le-cholera-tue-plus-quebola
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B
"Par Francetv info avec AFP<br /> <br /> <br /> <br /> Mis à jour le 10/10/2014 | 20:30 , publié le 10/10/2014 | 19:17<br /> <br /> <br /> <br /> La progression du virus Ebola se poursuit, inexorablement. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le cap des 4 000 morts a été franchi, avec 4 033 décès, selon un dernier bilan publié, vendredi 10 octobre. D'après ce bilan, arrêté au 8 octobre, il y a eu au total 8 399 cas enregistrés dans 7 pays.<br /> <br /> <br /> <br /> Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le cap des 4 000 morts a été franchi, avec 4 033 décès, selon un dernier bilan publié vendredi 10 octobre. ( FRANCETV INFO )<br /> <br /> Le Liberia compte 2 316 décès, la Sierra Leone 930, la Guinée 778, le Nigeria 8 et les Etats-Unis 1. Les personnels de santé sont particulièrement touchés, avec 233 morts sur 416 infections. "<br /> <br /> Vous n'avez peut-être pas "d'idées arrêtées"mais rien ne vous empêche de vous renseigner avant de colporter les élucubrations des partisans des théories du complot et autres fadaises qui confondent ébola et choléra (cf déshydratation), assènent des lieux communs ("créer des infrastructures médicales") ou citent des idées fixes (la vitamine C, panacée). On devrait envoyer Messieurs Fauci et Levy au Liberia avec un container de vitamine C, ils pourraient "créer les structures" et enrayer l'épidémie !
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oldgaffer
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