CGT Marseille

Je vais encore me faire des amis en reproduisant le communiqué de presse suivant qui date d'une dizaine de jours, j'y ajoute une anecdote en fin de texte :

C O M M U N I Q U E D E P R E S S E 

Lundi 4 octobre 2010 

PORT DE MARSEILLE 

36 portiqueurs CGT menacent 41 000 salariés et 3 000 entreprises. 36 portiqueurs CGT, en bloquant les navires en rade et en refusant l'accès au port depuis des semaines, menacent plus de 41 000 salariés dont l'emploi dépend du Port de Marseille. Sous couvert d'un pseudo intérêt collectif, ces portiqueurs défendent avant tout des privilèges personnels. 

L'indécence de leurs revendications est édifiante : 

-il faut savoir que leur rémunération moyenne est de 4 000 € bruts/mois, pour 18 h de travail hebdomadaire, avec 8 semaines de congés payés et que leur emploi est garanti à vie, 

-leurs demandes portent aujourd'hui sur le passage à 12 h de travail hebdomadaire (au lieu de 18 h/semaine), des primes supplémentaires mensuelles de 450 € et un départ à la retraite à 55 ans. 

Refusant la simple application de la loi, ils entravent le travail de milliers de salariés, attachés au développement de leur outil de travail, et mettent en péril l'activité économique de toute une région. Les conséquences sont lourdes pour de nombreuses TPE /PME locales totalement bloquées depuis des mois. 

De plus, pour ce seul week-end : 11 000 croisiéristes n'ont pas pu débarquer ce qui représente une perte d'activité de 1 million d'euros pour les commerçants marseillais ; c’est maintenant la pénurie d’essence qui menace, sans parler de l'image catastrophique donnée de notre territoire. 

Les méthodes inadmissibles d’une poignée de portiqueurs, la désinformation permanente de leur leader conduisent aujourd'hui l'UPE 13 à en appeler à la responsabilité de chacun d’entre eux et à mener le combat de la dernière chance pour sauver le Port de Marseille. 

Pour défendre l'emploi de 41 000 salariés face aux privilèges de 36 portiqueurs, l’UPE 13 appelle à rejoindre le collectif "Touche pas à mon port" : contact@collectifport.com 

Mon ami Jean-Pierre, professeur d'anglais à Marseille, était officier réserviste. Il était à ce titre, il y a un certain nombre d'années, officier de liaison de la Marine Nationale à bord du porte-avions américain Saratoga. Ce bâtiment avait pour mission d'évaluer la possibilité de choisir Marseille comme base logistique de le flotte américaine en Méditerranée. Je vous laisse imaginer les retombées économiques.

Les dockers CGT (voir la signification du sigle plus loin) ont déclenché une grève et bloqué le port.

Les américains ont choisi Gênes.

Comments

[Pat de Verre]

H, je sais que tu es un garçon charmant mais surtout intelligent alors je pense que tu dois constater comme tout observateur de base que Marseille est régulièrement étranglée par ces grèves qui lui font perdre des marchés colossaux et par ricochet des emplois...ce sont les PME qui font vivre la France mais ce sont les syndicats des grandes entreprises et de la fonction publique qui la font mourir à petit feu sur le plan économique. Le rayonnement de notre pays est de plus en plus terne...
Le droit de grève que je respecte n'est pas un droit à entraver le travail des autres ce qu'une poignée de syndiqués a une tendance fâcheuse à oublier dans notre "douce France".
Je t'embrasse et j'espère pouvoir en discuter un jour autour d'un apèro au retour de Elanaveva.

[H]

Pour être équitable voir : http://www.laprovence.com/article/marseille-7010
confirmé par un journal connu pour ses positions ultra gauchisantes :
http://www.francesoir.fr/societe/grutier-le-plus-beau-metier-du-monde.40125
Et enfin : http://www.jeanmarcmorandini.com/article-45077-greve-un-collectif-s-offre-une-page-de-pub-dans-les-echos.html

Allons docteur, faut pas faire comme le journaliste moyen, il faut aussi un peu vérifier ses sources avant de publier ... sinon on va finir par croire que c'est le MEDEF qui finance ce blog ... Le C O M M U N I Q U E D E P R E S S E est simplement de la pub. A propos qui à payé la PUB ?