Epiphanie
Aujourd'hui dimanche 3 janvier. C'est l'anniversaire de ma petite fille Amandine qui a 7 ans. Mais ce n'est pas l'Épiphanie contrairement à ce qu'on nous dit. Je le répète assez régulièrement à cette époque de l'année sur ce blog, c'est une hérésie, c'est une faute intellectuelle et symbolique grave d'avoir fait de l'Épiphanie une fête mobile, le premier dimanche de janvier, alors que ça DOIT être une fête fixe, le 6 janvier. Au Vatican ils ont commis un véritable péché contre l'esprit quand ils ont décrété cette connerie, pour que plus de fidèles aillent à la messe ce jour-là.
Alors je reprends pour ceux qui n'ont pas suivi les années précédentes.
Les fêtes chrétiennes s'articulent autour de deux calendriers :
- des fêtes fixes basées sur un calendrier solaire (Noël, Épiphanie, Assomption, Toussaint ...)
- des fêtes mobiles axées sur un calendrier lunaire : Pâques le premier dimanche qui suit la première pleine lune de printemps, l'Ascension 40 jours plus tard, la Pentecôte 50 jours après Pâques.
Les fêtes mobiles sont celles du cycle pascal, toutes les autres fêtes sont fixes, raison de plus de considérer comme aberrant que l'Épiphanie soit devenue une fête mobile.
Le temps qui sépare Noël (24 décembre à minuit) de l'Épiphanie (6 janvier dans la journée) est de 12 jours et demi. Plus de douze et pas tout à fait 13. C'est très important sur le plan symbolique pour plusieurs raisons que j'ai évoquées ici quand j'ai traité le symbolisme du nombre 13, mais la principale raison est que cette durée correspond exactement à la différence entre l'année solaire et l'année lunaire.
Le temps qui sépare Noël de l'Épiphanie est celui qui permet de raccorder les deux calendriers l'un à l'autre. Celui qui illustre le passage de Noël, fête du corps, à Pâques, fête de l'âme et Pentecôte, fête de l'Esprit.
Rappel : l'Épiphanie c'est la visite des Rois Mages au Christ.
Melchior apporte l'or, symbole de royauté, il consacre le Christ Roi. Melki-or veut dire le roi de l'or.
Gaspard apporte l'encens, qui consacre le Christ comme prêtre.
Balthazar apporte la myrrhe qui le consacre comme prophète.